Nous vivons dans un monde de matières et de matériels. Toutefois, ce qui est sans forme agit de façon importante dans nos vies.
Le vent fait avancer un bateau à voile. Une flamme au bout d’une chandelle permet d’éclairer une pièce. Une flamme au bout d’un bruleur permet de faire un repas.
Quand la flamme entre au repos, elle prend forme sous l’apparence d’un combustible. Un peu comme l’eau qui se solidifie en glace lorsque la température baisse.
La nature est le résultat de la danse fabuleuse de ce qui a une forme et de ce qui est sans forme. Ce qui est là aujourd’hui sous forme de glace se fondra dans le ruissellement de la vie tout comme le combustible qui disparaîtra sans laisser de trace une fois consumée.
Pendant que certains s’éclairent avec la flamme pour lire un livre, d’autres l’utilisent pour vandaliser un coffre-fort. Doit-on en rendre la lumière responsable ? Même si ces gens invoquaient un saint nom pour poser ces gestes, quelle serait la différence?
La danse fabuleuse de la nature n’a pas de pas pour les fautes et des pas pour les réussites. La cadence est la mesure de toute chose, et ce par-delà l’espace et le temps.
Toute personne qui regarde le déploiement de cette danse ne recevra que ce qu’il cherche. Notre œil ne peut identifier que ce qu’il connait ou est capable de concevoir. La différence peut résider dans la capacité de concevoir l’improbable, par exemple d’accepter qu’il y ait des mouvements sans forme. Alors, se pourrait-il que la mélodie puisse transcender la danse?
Une pièce musicale SIVA Cosmic Dance 108 Karanas
DanDanJean 