- La maladie de l’action : si quelqu’un se dit » J’applique mon esprit à toutes sortes d’actions pour rechercher l’Éveil parfait « , cela est une maladie, car la nature de l’Éveil parfait ne peut être atteinte par l’action.
- La maladie du laisser-faire : si quelqu’un se dit » Maintenant, je n’abandonne pas le devenir et ne recherche pas l’extinction, car ni dans l’un ni dans l’autre ne se trouvent de pensées qui s’élèvent et disparaissent, je me conforme à la nature de toutes choses dans le désir de rechercher l’Éveil parfait », cela est une maladie, car la nature de l’Éveil parfait ne participe pas du laisser-faire.
- La maladie d’arrêt : si quelqu’un se dit » Maintenant, j’ai éteint en ma conscience toutes les pensées et j’ai obtenu l’égalité et l’apaisement de toutes les natures « , cela est une maladie, car la nature de l’Éveil parfait ne correspond pas à l’arrêt.
- La maladie de l’extinction : si quelqu’un se dit « J’ai tranché à jamais toutes les passions, mon corps et ma pensée sont vides et inexistants, à plus forte raison les domaines irréels des organes et des domaines des sens » cela est une maladie, car la nature de l’Éveil parfait ne comporte pas la marque de l’extinction.
Celui qui est dégagé de ces quatre maladies connaît la pureté […].
Quelqu’un qui considère la famille des autres comme ses propres parents a la conscience unifiée et il a éliminé toutes les maladies, ainsi que les dharma de haine, d’amour de soi et d’autrui […]
Catherine Despeux dans Soûtra de l’éveil parfait
Une pièce musicale de Circle of Sound live with Anoushka Shankar