Le partage est un acte d’unification. Le partage n’a rien à voir avec la division, c’est tout le contraire. En partageant, on se rassemble, on s’entraide, on entretient notre humanité. Le partage est dans l’esprit premier du service public. Il vise à mettre ensemble les ressources nécessaires afin de pouvoir consolider nos communautés.

Le service public permet à chacun de ses employés d’exercer beaucoup plus qu’un métier, il offre l’opportunité de porter assistance aux personnes en besoin, et d’apporter par-delà la gestion administrative nécessaire pour éviter le chaos, une attention bienveillante avec humilité et modestie. Contrairement au désir de contrôler et de diriger le monde, il faut beaucoup d’attention, d’écoute et d’humilité joyeuse, pour servir le monde. Cela demande plus de courage et de persévérance.

Les institutions publiques, entreprises, organismes de la société civile et gouvernements les plus appréciés ont en commun cette fibre d’humanité qui suscite le respect. Ces acteurs des politiques publiques, des services directs à la population font des miracles parfois dans des conditions difficiles. On peut le constater notamment durant la crise majeure que nous vivons présentement.

Bien sûr, il y a des erreurs qui sont commises, mais elles sont nettement plus appréciables que l’indifférence et l’imposition d’une vision visant à laisser à eux-mêmes les personnes les plus démunies. La pandémie actuelle a permis d’affirmer la primauté de la vie sur l’économie. Un grand nombre de gouvernements ont choisi l’humain.

Nous aurons toujours besoin de serviteurs de l’État, de serviteurs publics pour assurer un développement de nos communautés. Par-delà le service qui est rendu, ces femmes et ces hommes donnent avant tout ce qu’ils sont, des humains méritant toute notre reconnaissance.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman interprétée par Zaz – Si

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