Senteur d’éternité

dans la fleur

Il est un temps où les symboles, les signes particuliers, les vérités partisanes n’ont plus aucune importance devant la découverte du réel.

Devant la vérité, face à cette vie, les symboles de vérité inventés par l’homme n’ont plus aucune saveur.

Tout ce qui vient de l’intellect, produit « de » et « par » la pensée, dans le domaine spirituel, est vu comme étant totalement illusoire. La pensée est liée au temps, aux conditionnements culturels et au vécu quotidien. Elle raconte la vie de l’homme, son humanité. Mais la pensée, la mémoire ne peuvent toucher à l’inconditionné.

L’approche mémorielle a son utilité véritable dans les conditions de vie, dans les rapports non-psychologiques du quotidien. Mais la mémoire, la pensée, ne peuvent jamais entrer en contact avec une réalité qui existe au-delà du temps.

La liberté totale s’exprime sans passé, et jamais elle ne prépare l’avenir.

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Lorsqu’un être humain, quel qu’il soit, va dans une recherche véritable, totale et profonde de la vérité, que découvre-t-il, se transforme-t-il lui-même ? La vérité et la réalité sont les deux faces d’une même médaille. Pour deux êtres humains immatures, il existe deux réalités, chacun la sienne, qui n’a rien à voir avec celle de l’autre.

Paul Pujol dans Senteur d’éternité

Une pièce musicale de Glenn Gould – English Suite No. 5 in E Minor, BWV 810: I. Prelude

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