La mer est des plus fascinantes. Elle nous berce dans un mouvement d’ondulation qui est produit par son énergie. Les vagues ne sont pas l’effet d’un déplacement de matière, mais bien de l’énergie qui l’anime. Par une journée calme, où le vent n’est pas très présent, tout ce qui flottera sur l’eau, par exemple, un simple morceau de bois ne fera que monter et descendre, tout comme nous. Pour avancer, il faut avoir recours à une énergie de propulsion produite par le vent ou un moteur.

   De même, la mer porte la résonance de la vie et parfois elle l’emprisonne au cœur d’un coquillage, ou elle la libère pour qu’elle soit portée par un courant.

Parfois, j’ai l’impression que la mer est une reproduction à grande échelle d’une vie humaine. Elle est là, parfois à se courber, parfois en train de faire une pause, parfois tourmentée avec ces vagues telles des idées qui ne font que s’agiter sans rien propulser. Tout comme le chant des sirènes qui propulse les différentes notes des rêves sur la portée de notre imaginaire.

L’intuition est cette énergie qui déplace les idées donnant forme aux paroles, devenant les résonances de la mer qui cherchent l’oreille pour se libérer de sa substance. Le ressac en est sa forme d’écho qui rappelle l’éternel retour.

Ce sont les grands courants de la mer et du vent, ces états de conscience en action par l’expérience, qui peuvent nous faire parcourir de long parcours sur notre voie. Ceux qui ne sont pas de voyage long court préfèrent s’amuser avec les vagues au bord de la mer s’enivrant d’une simple forme de babillage de l’esprit.

Une chanson de Michel Rivard et l’Orchestre Symphonique de Montréal – Je voudrais voir la mer

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/7831/je-voudrais-voir-la-mer

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