On retrouve au cœur des contes qui ont bercé notre enfance cette idée maîtresse voulant que le devenir de la femme, parfois personnifiée par une princesse, dépend de la rencontre avec l’homme de sa vie, parfois personnifiée par un prince charmant, dont elle sera éprise à jamais.

Les amoureux, au terme de leur conte de fées, se marient et vivent heureux.

Cela veut dire que la femme a dû :

Changer son nom de famille

Donner une dot

Changer de maison

Quitter sa famille

Adhérer à la famille de son mari

Adhérer à son histoire

Vivre de l’autorisation de son mari

Vivre selon les règles de vie de son mari

Donner le nom de famille du mari à ses enfants

Bien que ce choix soit consenti et dans un contexte amoureux, nous sommes loin d’une approche basée sur le respect de l’identité et de l’autonomie de l’autre.

La conséquence de déposséder une personne de son nom de famille, de son autodétermination, de ses valeurs, de sa façon de penser, et parfois de sa culture, serait interprété dans d’autres contextes, par exemple les relations avec les peuples autochtones, comme de l’assimilation.

Le fait que des pays dont les enfants ont grandi avec ces contes de fées et qui, malgré cela, ont fait des changements législatifs afin que les époux puissent garder leur nom de famille et le libre choix démontrent que la conscience des droits fondamentaux peut susciter des changements au bénéfice de tous.

Une pièce musicale de Conte De L’incroyable Amour

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