Avec l’avènement des nouvelles technologies et les progrès rapides de la science, la cybersécurité, le transhumanisme, le contrôle des populations et les manipulations génétiques sont à notre porte, voire déjà postés dans l’entrée.

Par ailleurs, nous observons la concentration des richesses dans les mains d’une poignée de personnes cupides et insatiables ; l’argent devenant aux yeux de beaucoup la quête ultime, la nouvelle divinité à laquelle prêter allégeance.

Enfin, nous notons au niveau mondial un appauvrissement de la population ainsi qu’un accroissement du mal-être, des dépressions et des suicides.

Beaucoup d’entre nous dénoncent une déshumanisation et aspirent à réhumaniser les relations, comme en témoigne aujourd’hui le regain d’intérêt pour les initiatives telles que les jardins partagés, les écovillages, les habitats intergénérationnels, les structures coopératives, la méditation et la médiation en milieu scolaire, les réflexions en entreprise sur la qualité de vie au travail, la pratique de l’intelligence collective… Je pourrais en citer de nombreuses autres.

Il est même amusant qu’une des qualités prêtées au nouveau président des États-Unis, Joe Biden, soit l’empathie, comme caractéristique descriptive et positive ultime !

Le général de Gaulle n’avait-il pas déjà saisi l’importance de l’empathie lorsqu’il exprima à Alger, le 4 juin 1958, dans son discours le célèbre « Je vous ai compris » ?

En effet, nous aspirons tous à être compris, dans nos joies comme dans nos peines.

Et c’est là que commence l’Odyssée de l’empathie.

Mariette Strub-Delain dans Petit livre de l’empathie

Une pièce musicale de Marc-André Hamelin- Claude Debussy L’isle Joyeuse