L’âme qui m’habite

Je suis en partie

ce qui apparaît devant toi,

 mais, l’âme qui m’habite

me partage avec le vent,

avec les eaux qui s’évaporent

et reviennent sous forme de pluie.

Elle me partage aussi avec la terre

qui sur laquelle je marche et

avec le feu qui nous réchauffe.

Mon corps a une origine,

l’âme qui m’habite n’en a pas.

Mon corps habite une ville,

l’âme qui m’habite n’a pas de lieu fixe.

C’est pour cette raison

que l’âme utilise un corps

pour connaître le chemin de la vie.

Lorsque mon corps arrivera à sa fin,

je perdrai tout ce que j’ai,

l’âme qui m’habite continuera

à être par-delà tout ce qui vit,

gardant une lueur de moi,

et laissant mon corps s’évaporer

et se transformer à nouveau.

Une pièce musicale de Yiruma, (이루마) – River Flows in You

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