Peu de gens peuvent prétendre réellement tout diriger dans leur vie. En réalité, nous devons reconnaître qu’une grande part de nos activités découlent de ce qui est établi, nous agissons en mode fonctionnement automatique, et les événements nous amènent eux-mêmes à effectuer des choix pour nous évidents, mais dans les faits sans réelles alternatives. Rares sont les situations au quotidien où nous préparons et vivons en réelle conscience.

Pour effectuer des choix, il nous faut, la plupart du temps, sortir de nos conditionnements, de nos habitudes ou de l’influence des autres pour nous appuyer sur notre intuition ou notre réflexion.

Quand la vie que nous vivons est une sorte de course pour pouvoir faire ce qui doit être fait, tout ce qui est programmé ou préconditionné devient un atout intéressant. Voilà le paradoxe.

Pour y arriver, nous avons maintenant les opportunités qu’offrent les technologies, qui malheureusement nous gardent dans la société de consommation avec son lot de publicités et d’incitations diverses, ainsi que l’information de masse qui nous affecte beaucoup plus que nous le pensons. Lorsque nous allons en forêt pendant quelques jours sans moyen de communication, nous retrouvons un autre état d’esprit.

Si nous mettons notre amour propre de côté, nous devons reconnaître que nous vivons ou nous avons tous vécu un schéma similaire.

Pourquoi parler de cela ? Pour nous permettre de sortir un peu du tourbillon, pour nous rappeler qu’il nous faut beaucoup plus que de tenter de retrouver le temps de penser, il nous faut retrouver le temps d’être, avec attention. Nous sommes sur Terre pour vivre notre vie, ce que l’on pense, ce que l’on dit, ce que l’on veut faire, pas pour se laisser porter par le hasard.

La capacité de se retrouver, de retrouver le temps de vivre est une démarche qui exige un temps d’entraînement. Cet entraînement commence par notre engagement à nous arrêter régulièrement, pour simplement respirer le moment présent, pour juste observer ce qui est, pour décélérer et revenir à soi pour mieux revenir au monde, c’est-à-dire redevenir pleinement vivant.

Une chanson de Christophe Maé – Les Gens 

Les paroles sur https://genius.com/Christophe-mae-les-gens-lyrics

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