Le savoir est quelque chose d’énigmatique. Un peu comme l’amour, on a tendance à le définir par une forme. En amour, c’est le sentiment envers un autre humain, pour le savoir, le fait d’avoir la bonne information et les bonnes connaissances.

Il faut considérer que les informations, tout comme les connaissances, sont éphémères. Parfois, au fil du temps, l’information ou la connaissance que nous avions d’une réalité change, par exemple notre compréhension d’une maladie, et elles ne sont plus utiles.

Dans d’autres situations, les informations et les connaissances sont moins d’actualité. C’est le cas par exemple d’une technologie comme le téléphone à cadran qui a fait son temps et qui a été remplacé par une nouvelle numérique.

Le savoir n’est pas la somme de ce que l’on a, mais notre capacité à composer avec et à composer avec leur essence. Tant que nous gardons un état d’esprit d’apprenant, tant que nous accordons plus d’importance aux questions qu’aux réponses, nous sommes dans une démarche d’investigation, d’ouverture, d’acceptation, de remise en question et de changement de paradigme.

Le savoir se développe lorsque nous utilisons notre expérience et notre bagage de connaissance et d’information pour mettre en sens, afin de susciter une compréhension à ce que nous vivons et de l’intégrer.

Les personnes qui s’appuient sur leurs croyances, leurs idéologies ou les dogmes pour revendiquer leur savoir sont prisonniers de leur conception du monde et des connaissances qu’ils ont acquises.

Paradoxalement, le savoir émerge souvent d’une expérience caractérisée par l’insuffisance des mots pour la décrire. Nous sommes alors devant une nouvelle perspective ou l’apprenant se confond au vivant. Cela semble aussi s’appliquer à l’amour.

Une chanson de Raoul Duguay – Le voyage

Les paroles sur https://www.paroles.net/raoul-duguay/paroles-le-voyage

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