Nous vivons dans un monde de plus en plus fabriqué par les humains et nous utilisons de plus en plus notre imagination pour atteindre la satisfaction de nos besoins.

On s’imagine que nous serions heureux en jouant à tel jeu. On s’imagine que notre besoin d’aimer se traduit par l’acquisition de ce qui alimente nos désirs.

Nous pouvons errer pendant des années à tourner comme un chat sur place à tenter de rejoindre sa queue.

Paradoxalement, c’est par un mouvement d’arrêt que les choses peuvent s’éclaircir. En tournant son regard vers soi, en cessant de vouloir prendre et contrôler, les choses peuvent commencer à s’éclaircir.

En découvrant ce qu’il y a de bon en soi, en lui accordant de petits moments d’attention, en lui permettant de prendre plus de place et en le faisant vivre, une autre forme de satisfaction s’installe en nous, qui est plus intense que celle provenant de l’imagination.  

Peu à peu, par les vertus de l’expérience directe, vous trouverez plus intéressant d’être en contact avec l’amour et la joie en vous et il vous viendra tout simplement l’intention de l’offrir à votre entourage.

Cette étape est importante, car elle marque le point de bascule où nous cessons de demander, de tout vouloir et de tenter de tout posséder comme si la vie ne visait qu’à rendre un dû ou à combler les manques imaginaires que nous nous sommes créés.

Alors, notre vie devient une offrande. On prend plaisir à créer pour offrir. Nous prenons plaisir à offrir notre aide. On prend plaisir à offrir de la présence. Il n’y a pas de grands secrets du bonheur, car il n’y a pas de finalité à posséder. Nous faisons simplement, librement et sans contrepartie qu’offrir ce qu’il y a de bon en soi.

Une chanson de Zaz – Les jours heureux

Les paroles sont dans la vidéo

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