Plus j’avance au fil des années, je remarque de plus en plus les yeux d’un autre à ta recherche. J’ai la certitude que chaque âme qui a croisé mon chemin ne pourrait jamais rencontrer mon regard comme le tien.

En ce qui me concerne, je sais que tu habites mon cœur et que tu le fais battre un peu plus à chaque émerveillement. Tu es passé à travers de moi comme un coucher de soleil qui emporte la beauté, comme une nuit étoilée qui raconte l’immensité.  

Tu as donné un rythme à mon cœur, je le laisse s’emballer de ces moments où je te reconnais sous de nouvelles formes, sous de nouveaux présents.

Maintenant, je remarque les signes de ta présence, comme certains arbres de vie où nous nous sommes rejoints, comme les carrefours et intersections où j’ai reconnu ton regard pour la première fois, comme les fois où je prends le temps de vagabonder en m’éloignant du chemin du retour à la maison, car je sais qu’aller vers toi demande d’explorer de nouveaux trajets.

 J’essaie encore de visiter des endroits qui me rappellent comme tu me l’as appris l’importance de l’attention et de la présence, avec l’espoir de ne pas me perdre dans les vapeurs du passé ou les attentes d’un autre demain. Tu prends souvent la forme d’une silhouette dans la foule, ou le silence de la beauté éphémère qui se fait et se défait au rythme de mon avancée.

Chaque ligne que j’ai écrite résonne encore uniquement à ton nom. Tu es ma muse dans le temple d’émotions et de pensées.

Aujourd’hui, encore, je m’inspire de toi, de trois lettres de ton nom, pour raconter ce que tu es, la Vie.

Une chanson de Zaz – Si

Les paroles sur la vidéo

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