Avez-vous remarqué qu’il arrive que l’on se serve des autres pour compenser ce qui nous manque ?

On a qu’à penser aux personnes fragiles qui cherchent le pouvoir sur les autres en compensation pour leur manque et finissent par faire payer les conséquences de leurs actions sur ceux qui les entourent.

Ou encore, lorsque nous avons de la difficulté à nous rencontrer soi-même et que l’on se tourne vers les autres afin de vivre une autre vie que la sienne.

Lorsque nous regardons autour de soi, il est fréquent de voir des personnes qui se cachent de leur vie, qui résistent à la convocation du développement de soi, ou qui vivent des vies où l’envie, la jalousie et la peur définissent la relation avec les autres, et qui se demandent pourquoi rien ne semble vraiment bien aller pour eux.

Heureusement, il y a aussi les personnes qui proposent le respect de l’autre, partageant douceur et paix.

J’ai parfois l’impression que notre capacité de croissance personnelle dépend de notre capacité à intérioriser et à assumer nos responsabilités.

Une personne victime dans sa vie va voir les obstacles qu’elle vit comme des problèmes causés par les autres, des problèmes à résoudre, à confronter. Et dans les faits, avec cette vision des choses, il n’y aura aucun changement possible.

Les obstacles font partie de la vie, ils ne sont pas à résoudre, mais à franchir par la voie de passage qui s’offrira à nous. Identifier un bourreau, c’est porter un regard de victime qui ne cherche qu’à fermer les voies du possible, afin de maintenir sa condition et s’enfermer dans la cage de ses illusions.

Une chanson de Catherine Major – Le désert des solitudes

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/41839/le-desert-des-solitudes

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