L’Arbre est dans ses feuilles

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L’image de l’arbre peut nous servir de support pour percevoir certains aspects de la réalité extérieure et intérieure.

Ce que l’on voit dans un premier temps est un tout en forme de baguette avec un dôme.  Puis, on pose notre regard vers la terre, et on voit se dessiner différents éléments.

Au centre, il y a ce tronc, massif, stable, dense, unique.  On a l’impression que le tronc est connecté à la source, aux racines de la vie indifférenciée. Le tronc par son développement se ramifie en branches souches. Ces branches souches sont les premiers éléments de la différenciation.

Après ces branches souches, nous découvrons les moyennes et grosses branches qui correspondent à des sortes de courants intérieurs plus différenciés.  On a l’impression que ces branches sont guidées par l’air du temps, par des sentiments d’ouverture, de fermeture, et protection, etc.

Puis, ces branches se divisent encore, donnent des brindilles qui portent elles-mêmes le feuillage. Un peu comme un fruit, la production en action.

Ce feuillage est mobile, un rien le fait bouger. Un peu comme le feuillage de la pensée et des brindilles de l’affectif. Nous pouvons grâce à eux saisir les courants les plus différenciés et en même temps nous y perdre.

Puis une goutte de rosée tombe au sol.

Nous pouvons aussi prendre le chemin inverse vers notre intériorité. La sève de vie nous guidera vers les branches, le tronc, et les racines pour se définir par le corps de la terre. Et durant tout ce voyage, le support sera liquide et non la matière solide. Chaque mouvement de soi a besoin de son propre support.

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