La quête du bonheur

On a parfois l’impression que la quête du bonheur tourne le dos au bonheur. Énigme? Quand tu aboutis dans ta recherche, par exemple avoir une belle maison, on est heureux un instant? Puis plus. On est déjà partie vers une nouvelle quête, un nouveau projet, comme s’il manquait « quelque chose » d’indéfinissable.

Pourtant la vie est si simple quand on la regarde à nu. Peut-être que la quête, la recherche vers le lointain, la transcendance, ou même tout simplement le bonheur ne doivent pas être définis, mais saisis.

Est-ce que la quête du bonheur est comme la poursuite d’une ombre, même en courant plus vite, en se penchant, on peut l’à toucher, mais jamais on peut l’atteindre. Qu’est-ce que le lâcher-prise ou l’ouverture vigilante peuvent engendrer?  Peut-être le bonheur, inconsciemment, durablement, par la réalisation de sa propre nature. Le bonheur est comme le sommeil, si l’on court après, il fuit!

Comprendre les passions enfouies libère des pulsions. Certaines d’entre elles se fondent sur notre instinct déjà programmé avant notre naissance, et qui, par exemple, relève de la survivance de l’espèce. Il ne faut pas occulter les passions, car elles resurgiraient avec une puissance insurmontable, parfois déviées de leur finalité de départ. Vivre ces manifestations sans s’y opposer, mais avec la capacité de canaliser, permet de se synchroniser avec ce qu’il nous faut et ce qui est possible, et ainsi de percevoir subtilement les opportunités. L’énergie sous son aspect impersonnel se projette alors pour connaître l’état vibratoire d’une personne.

Suivant la loi de la réciprocité, les rencontres s’effectuent naturellement, sans heurts. Elles apportent satisfaction et parfois bonheur. L’avenir existe à l’état potentiel, mais rien n’est encore inéluctable dans l’instant présent.

Accepter, se réaliser, sans jugements ou idées préconçues, c’est peut-être une voie.