Le lever de soi-même

Parc Des Franciscains (1)

Le soleil est en train d’embraser la voûte céleste au-dessus de mon perchoir matinal sur une terre voyageant dans l’espace. Toutes les couleurs changent de teintes, deviennent plus lumineuses, et le spectacle de cette clarté me permet de reprendre contact avec l’être là, pour un autre matin. Dans le silence infini et dénudé, un chant d’oiseau s’élève. On devient un lever de soi-même après la captation de la multitude de la vie.