Nous commençons à peine à découvrir la place que nous occupons dans l’univers.
Nous commençons à entrevoir la mesure de la démesure de la Voie lactée.
Devant ce vertige d’autant d’espace parcouru par le temps, il nous vient à l’esprit la petitesse de notre existence.
Nous commençons à peine à constater que nous faisons une glorification considérable de notre vie alors qu’elle n’est qu’une étoile dans le ciel immense.
Certains diront que cette vie est donc insignifiante et sans importance.
Mais avez-vous déjà remarqué que l’étoile qui attire votre regard est belle parce qu’elle porte en elle l’infini dont elle est enveloppée?
La grandeur de notre petitesse est un trésor à découvrir.
Une chanson des Cowboys fringants – Les étoiles filantes
Si je m’arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar du saint-Denis
J’te raconterais les souvenirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque où vieillir
Etait encore bien illusoir
Quand j’agaçais les p’tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de bille
Devenait un vrai trésor
Et ces hivers enneigés
A construire des igloos
Et rentrer les pieds gelés
Juste à temps pour passe-partout
Mais au bout du chemin dis moi c’qui va rester
De la petite école et de la cour de récré
Dont les avions en papier ne partent plus au vent ?
On se dit que le bon temps passe finalement…
… comme une étoile filante
Si je m’arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Je constate que bien souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
S’évanouissent ou se refoulent
Dans cette réalité crue
Qui nous embarque dans le moule
La trentaine, la bedaine
Les morveux, l’hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire de son mieux
En arracher, s’en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du chemin
Dis-moi ce qui va rester
De notre p’tit passage
Dans ce monde effrené ?
Après avoir existé
Pour gagner du temps
On se dira que l’on n’était finalement…
… Que des étoiles filantes
Si je m’arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça tranquillement
Pas loin du carré Saint-louis
C’est qu’avec toi je suis bien
Et que j’ai plus le goût de m’en faire
Et parce que tu sais voir trop loin
C’est pas mieux que regarder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu’on perd dans la brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s’accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d’air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ca fait que si à c’ soir t’ as envie de rester
Avec moi la nuit est douce, on peut marcher
Et même si on sait bien que tout ne dure rien qu’un temps
J’aimerais ça, que tu sois pour un moment…… Mon étoile filante
COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR – Daniel Jean – Si vous voulez copier ce texte merci d’indiquer la source dandanjean.wordpress.com, ne pas couper ou modifier les textes et le contenu merci
À la différence que certains laisseront une plus grande traînée derrière leur étoile filante par leurs écrits!
Merci!
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