Qu’un petit rond dans l’eau

compassion11.jpg

Je me suis lassé d’attendre. J’ai cessé d’attendre vendredi, d’attendre le message, d’attendre que la température change. De toute façon, il fait toujours un temps différent.

Je suis conscient que mon histoire n’est pas faite pour le roman parfait que certains auraient aimé lire. Je ne suis pas un héros, je ne suis pas le bonheur attendu par l’autre, je suis moi, assumé, et bien sommes toutes.

J’ai cessé d’attendre des autres, j’amorce les actions par moi-même, à ma mesure.

Le paysage de mes jours se compose à la fois de visages d’amitiés, de gestes d’entraide, de soutien mutuel, de moments de solitude paisible, de moment de rires et de la rivière souterraine de mes peurs que j’apprivoise. Bien que les turbulences des saisons ont déjà creusé les traces de mes pas, je laisse les mouvements de la nature s’actualiser, je prends des chemins ou j’apprivoise les signes de l’avènement d’un monde pacifique.

Je suis de cette diversité, dans ce désordre, avançant vers toi pour créer des espaces d’humanité.

J’ai cessé d’attendre, je mets en sourdine mes lamentations. Je suis de ceux qui ont décidé que même le plus petit rond fait dans l’eau de la vie crée un mouvement de partage vers l’autre qui fera une différence. Il n’y a pas des vagues inutiles pour repousser la sècheresse des cœurs et de l’indifférence.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman interprétée par Zaz — Pas l’indifférence

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2018 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.

 

 

Laisser un commentaire