Je ne fais pas de la philosophie, je cherche les conditions physiques qui nous aideront à sortir du règne de la mort.

*

Tu es là

Tu es là, immédiatement là sans mécanique autour, sans paradis là-bas ni siècles à venir, c’est tout là et tout comblé sans trou nulle part, c’est l’océan tout troué dans une seule goutte, c’est une seconde de tous les Temps, c’est la Musique du monde dans une seule Note.

Alors il ne reste plus qu’à créer à neuf ce pour quoi le monde a éclos sous tant d’étoiles.

*

Une certitude au fond de la Matière

Que la solution est LA

Il faut descendre tout au fond

À la recherche de cet éclatement merveilleux de la Vibration d’Amour.

Le tout au fond, c’est le commencement même des mondes,

C’est l’éclatement de la Vibration d’Amour

Dans une petite cellule,

C’est ce qui a fait le monde

Pour la joie d’aimer

Et c’est ce qui peut le refaire dans un clin d’œil Divin

Ou dans le sourire d’une petite cellule amoureuse.

*

Non, il ne s’agit pas de survivre à la vieille vie humaine rabâchée depuis

quelques millions d’années, mais de créer à neuf ou de recréer ce pour quoi cette terre a éclos sous tant d’étoiles et d’espèces disparues parce qu’elles n’ont pas trouvé leur But d’amour et de joie, ce qu’un premier enfant anéanti découvre émerveillé lorsqu’il crie par toutes les cellules de son vieux corps encroûté : TU ES LA !

*

Et dans cette même Vie Divine, Sri Aurobindo précise encore :

« L’homme tel qu’il est ne peut pas être le dernier terme de cette évolution : il est une expression trop imparfaite de l’esprit… Si donc l’homme est incapable de dépasser le mental, il devra être dépassé, et le Supramental et le surhomme devront se manifester et prendre la tête de la création. »

Or, le « Supramental » n’est pas un supermental, le Supramental, c’est ce qui est au cœur même d’une cellule.

Satprem dans La philosophie de l’amour

Une pièce musicale de Anoushka Shankar – Lasya