Pèlerinage

rivière

Après la nouvelle lune, nous devrions faire le pèlerinage du retour à sa nature, au sein de la forêt. Il a alors la possibilité de sortir du temps et de l’espace linéaire pour se libérer de l’urgence, de l’impatience et de la déstructuration sous toutes ses formes. Son esprit entre alors dans les cycles de la Terre.

En marchant dans la forêt, il s’intègre à un paysage, il devient à la fois l’observé et l’observateur. De sa vision sur tous les angles possibles, il imprègne de la forêt.

Il devient l’une de ces créatures qui sont présentes dans la forêt, il peut saisir les moindres mouvements du vent, se déplacer entre les mouvements de lumière éclatante et les ombrages somptueux, entendre les sons de la vie qui frôlent les arbres et répondre pour marquer sa présence.

Le pèlerinage après la nouvelle lune lui permet de toucher de ses mains chaque saison et de s’abreuver de toutes ces couleurs que l’aube a éveillées et que le crépuscule emportera avec lui.

Les plus beaux pèlerinages nous font vivre l’esprit du passeur, le reflet d’une présence qui s’envole lorsque le temps est disparu.

Une pièce musicale de Richard Séguin – D’air et de songes

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