Il est facile de juger les autres, de se dire que nous sommes différents, nous avons su nous y prendre.

La voie de la facilité est trop souvent un raccourci qui ne sert à personne.

Il y a beaucoup de gens parmi nos communautés qui souffrent énormément, qui ont été brisés par un événement qui a complètement effacé leur trajectoire de vie. Cela n’a rien à voir avec les compétences ou le manque de volonté. Au cours de tout cataclysme, il y a des personnes qui sont au cœur d’un drame, et d’autres qui ont la chance de se situer en périphérie. Il ne viendrait pas à l’esprit d’une personne bien informée de reprocher à une victime de ne pas avoir été assez compétente ou de volonté pour échapper à la tragédie.

Pourtant, lorsque nous ne voyons pas le contexte du cataclysme qui a frappé une personne, nous lui reprochons sa condition. Quel regard avons-nous envers la personne sans domicile assis sur le trottoir ? Est-ce que nous pouvons voir que dans ces yeux injectés de sang il y a une souffrance insoutenable ?

On ne se rend pas compte que lorsque nous évitons du regard, que nous critiquons ou encore que nous jugions une personne dont la seule quête qui lui reste est la monnaie de l’autre, nous ne faisons que nier cette part de nous qui pourtant existe.

Je trouve présomptueux de voir quelque chose de moins chez les autres. La singularité appelle à la diversité, et chaque élément forme le tout. Il est difficile d’accepter les personnes autour de nous, la part d’humanité qui nous entourent, si nous ne nous acceptons pas inconditionnellement.

Une chanson de Erick Benzi interprétée avec  Peter Gabriel, Zucchero, Anggun Patrick Bruel, Stephan Eicher, Faudel, Lokua Kanza, Laam, Nourith, Axelle Red qui ont accepté de la chanter au bénéfice d’organismes d’entraide – Qui sait

Les paroles sur https://www.paroles-musique.com/paroles-Anggun-Qui_Sait_-lyrics,p71336

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