Se la couler douce

Il est normal de résister au changement. Ce mécanisme d’adaptation profondément ancré dans notre cerveau vise à nous éviter les situations ou les émotions potentiellement à risque pouvant apporter un inconfort, de la souffrance ou des difficultés. D’une certaine façon, la résistance au changement vise à préserver notre équilibre actuel, notre confort, et je dirais même souvent nos croyances et nos valeurs.

Mais contrairement aux situations où nous nous abandonnons au courant de la vie, la résistance nous fait dépenser de l’énergie, il y a un effort à produire et des blocages que nous éprouvons.

On compare souvent le mouvement de la vie en nous comme l’eau d’une rivière. C’est une sensation que nous vivons lorsque nous lâchons prises.

Lorsqu’il n’y a pas d’obstacles, l’eau s’écoule de façon fluide. Lorsqu’il y a des bas-fonds ou des obstacles, il se forme des perturbations sous forme de tourbillons, de rapides ou de mouvement d’accumulation lorsqu’il y a barrage.

L’image de la rivière peut nous aider à illustrer ce que nous vivons lorsque nous rencontrons des obstacles. Tout dépendant de leurs grosseurs ou de l’importance qu’on leur accorde, le flot de notre énergie peut en être ralenti ou même bloqué.

Apprendre à identifier les obstacles que nous rencontrons, à mesurer l’importance qu’on leur accorde permet de maintenir un équilibre entre notre désir de se protéger et de résister et notre besoin de maintenir notre liberté d’action et de créativité.

Le lâcher-prise et l’adaptation aux conditions permettant de contourner les obstacles permettent de chercher une voie de passage pour continuer à nous la couler douce.

Une chanson de Michel Rivard – Confiance

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/auteur/495

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