Une joie ressentie

joie

Lorsque nous prenons conscience de tout ce qui s’est fait depuis le début de l’histoire de notre humanité afin d’améliorer la vie et réduire la souffrance, je pense notamment aux initiatives, aux approches ou aux actions réalisées par les humains de différentes conditions, de différents pays, illustrant les différentes conceptions du monde, on ne peut pas mettre en doute la capacité de se mettre en mode solution. Les différentes théories, les différentes spiritualités en sont de beaux exemples. Et pourtant la souffrance et les inégalités persistent, ainsi que les luttes pour imposer sa solution aux autres.

Alors, pourquoi continuer à réaliser de nouvelles actions de compassion si nous n’en voyons pas la fin ?

Est-ce que l’humain a dans les faits cette capacité de réduire la souffrance qu’il s’impose ?

Peut-être que toute bonne action qui a fait la différence à une époque était incarnée dans une situation précise, et que l’action en elle-même n’a pas la même portée sans cette prise en compte ?

Et si la différence n’était pas due uniquement par les actions que nous posons, quoique souvent nobles et bénéfiques pour les autres, mais bien dans ce qui se tisse au plus profond de nous ?

Peut-être qu’il faut concevoir la diminution de la souffrance et des inégalités dans le contexte d’une présence et du présent vécu dans un phénomène d’interdépendance ? Plus que les mots et les actions, ce qui nourrit le cœur doit se faire un cœur à la fois.

Peut-être que l’ouverture et la gratitude sont deux ingrédients fondamentaux qui ne peuvent que se vivre individuellement, dans l’instant, tout comme une joie ressentie.

Une chanson de Jean Jacques Goldman – Veiller tard

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/906880.html

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