Se pourrait-il que le bonheur et les malheurs que nous vivons soient en lien directement avec ce que nous avons établi comme nos préférences et nos aversions ?

Se pourrait-il que ces états ne soient pas induits uniquement par notre environnement ou une autre personne ?

Ces questions soulèvent l’enjeu de notre capacité d’agir, de notre résilience. Deux personnes vivant un même événement auront des réactions différentes en fonction de ce qu’ils acceptent, de ce qu’ils tolèrent ou ce qu’ils fuient.

Cela nous amène à cette perspective que nous soyons maîtres de ce que nous faisons de notre vie, de ce que nous allons développer, de ce que nous allons accepter. Nous sommes donc l’artisan qui a le pouvoir de faire ce qui nous fera vivre un état de bonheur ou notre propre malheur. Inutile de rejeter cette responsabilité sur les autres, que ce soient nos conjoints, nos collègues de travail ou nos proches.

Selon cette perspective, nous avons tout intérêt à ne pas nous laisser enchaîner par nos désirs, nos lubies, nos coups de tête ou nos passades. Il faut savoir parfois lâcher-prise pour se détacher de ce qui nous enchaîne et revenir à l’événement de la vie tel qu’elle est.

L’idée serait alors de ne pas se dépasser, mais d’être. Ne pas se projeter, mais vivre. Tel un créateur, nous avons la responsabilité de donner un sens libérateur à notre vie au lieu de nous faire notre propre bourreau et de nous positionner comme une victime.

Une chanson interprétée par Florence K – Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/38750/fuir-le-bonheur-de-peur-qu-il-se-sauve

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