Il ne faut pas se méprendre, il est facile de dire oui, il peut nous falloir un long parcours de vie pour en arriver à réellement accepter et donner un sens profond à notre oui au réel, oui au monde et ultimement oui à la vie.

C’est loin d’être facile de rester ouvert lorsque l’on est dérangé, blessé, indigné, ou même révolté au regard de certaines expressions de la bêtise humaine, de l’injustice ou de la maladie.

L’épreuve de force, c’est de garder cette capacité à dire oui malgré l’existence de choses inacceptables. Il devient alors évident que l’acceptation ne vise en aucun cas à approuver, à renoncer ou se soumettre. Accepter la vie telle qu’elle est demande une bonne dose de compassion afin d’affronter ce qui est sans haine et sans violence.

L’action empreinte d’une force sereine et compatissante ne vise pas à nier ou accepter, mais à composer en partant d’un constat que « c’est là », autant avec ce qui contient de la beauté que de la laideur, autant avec ce qui apaise que ce qui dérange. L’acceptation passive est une résignation, l’acceptation découlant d’une action empreinte d’une force sereine et compatissante nous permet d’exprimer nos valeurs et contribuer à un monde meilleur, sans en nier sa nature imparfaite et humaine

L’acceptation nécessite un entraînement de l’esprit, un passage obligé par notre vie intérieure. Nous devons apprendre à composer avec nos états d’âme, tant positifs que négatifs, apprivoiser la peur, le découragement et les attentes irréalistes.

Puis, le point de bascule se réalise, l’agir découlant de ce que l’on pense vraiment devient le présent. Le oui prend alors une forme supérieure qui s’accompagne de discernement, d’attention permettant l’engagement à l’action féconde.

Une chanson de Bobby Bazini – C’est La Vie

Les paroles en français sur https://paroles101.com/bobby-bazini/cest-la-vie.html

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