Il est toujours fascinant de faire l’expérience de l’écho lors d’une promenade dans la nature. On arrive non loin d’une falaise, et en criant, notre voix se dédouble et revient vers nous.

Il s’agit d’un phénomène de réflexion d’une onde sur une surface que l’on peut vivre autant sur terre, sur la mer, dans une caverne ou une grande maison vide.

Cette expérience met en lumière que ce que nous émettons a un impact sur notre environnement et nous affecte tout autant.

D’ailleurs, il existe un phénomène similaire entre les humains que l’on nomme écholalie. Il s’agit d’une répétition des paroles que vient de prononcer l’interlocuteur. Et lorsque nous sommes seuls, un phénomène qui s’y rapproche est le babillage, cette espèce de monologue qui se nourrit de ce qu’il vient de dire et entraine des états d’âme parfois étranges.

Ce que nous disons, ce que nous pensons ne seront jamais neutres. Si je passe beaucoup de temps à me plaindre, j’entretiens un état d’âme qui déclenche des pensées qui contribuent à maintenir, et même, augmenter le sentiment d’impuissance. Se plaindre, c’est dire que quelque chose ne nous plait pas, mais ce n’est pas passer à l’action pour changer les choses.

Instinctivement, nous avons appris à nous méfier des échos qui renvoient à une situation potentiellement à risque, par exemple l’écho d’un tir de canon ou d’un fusil. Nous devons aussi développer cette conscience de ce que nous émettons et de ce que les autres émettent. Il n’est pas sain d’entretenir le babillage ou le bavardage négatif.

Il y a tant à faire, pourquoi ne pas faire de ce présent qu’apporte la vie une expérience unique.

Une chanson de Daniel Bélanger – Il y a tant à faire

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/103038/il-y-a-tant-a-faire

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2021 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.