C’est par l’étendue de sa conscience que nous pouvons percevoir une plus grande part de la réalité. Des philosophes ont poussé cette pensée en affirmant que tout ce qui nous entoure est le fruit d’une création collective de notre conscience. Un peut comme si nous serions en train d’écrire, de produire et de voir un film qui se déroule sous nos yeux.

D’autres maintiennent la distinction entre le monde imaginaire et la réalité. La conscience permet d’étendre notre perception de ce monde qui nous dépasse et dont nous sommes indissociables.

Stephen Hawking a écrit quelque chose d’inspirant à ce sujet, « le passé, comme le futur, est indéfini et n’existe que comme un spectre de possibilités ».

Cet éveil qu’apporte la conscience nous conduit à expérimenter des possibles, des solutions nouvelles dans divers domaines.

Quelle que soit la portée que nous attribuions à la notion de conscience, dans tous les cas, elle nous permet de nous situer non pas comme des êtres passifs au regard de la vie, mais bien des êtres responsables de soi-même et de notre chemin de vie. La conscience nous apprend à ne pas nous enfermer dans le connu et à apprendre à vivre l’indicible.

L’entraînement de l’esprit permet de prendre conscience de ce que nous sommes et d’émerger à soi-même en se libérant de chacun des ancrages que nous nous sommes créés afin de nous protéger de l’inconnu. Ce travail de mutation fait en sorte que nos craintes, nos peurs et nos faiblesses, qui nous retenaient, se dissipent lentement jusqu’à l’élargissement de la vision et l’émergence des possibles par une nouvelle représentation du monde.

Une chanson de Richard Desjardins interprétée par Bruno Pelletier et Mélissa Bédard – Le coeur est un oiseau

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/7417/le-coeur-est-un-oiseau

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