Il existe des similitudes entre certains mots, mais aussi les petites distinctions font parfois toute la différence, autant dans le message que dans l’intention.

Nous pouvons avoir de l’amour-propre, est-ce que nous sommes alors nécessairement égoïstes, faisons-nous preuve d’orgueil, et où se loge le narcissisme ?

Tous ces concepts ont une source commune, la source de notre personne, ce que l’on appelle l’égo ou la prise en compte de sa propre personne. Ne voit-on pas tous les jours sous la forme de différentes expériences l’effet que peut entraîner sur une personne le manque d’amour de soi ? Elle devient une personne qui recherche chez l’autre la considération qu’il devrait être en mesure de se donner. Ces personnes sont avant tout une relation toxique pour eux-mêmes.

Une bonne relation avec les autres, empreinte de partage et d’équilibre, s’appuie sur la capacité de s’accepter, de s’aimer.

Il faut une certaine dose d’égoïsme, cette capacité de pouvoir se prendre en compte, pour développer de saines relations. Lorsque l’égoïsme devient de l’égocentrisme, alors nous glissons vers ce qui amène l’indifférence, une attitude narcissique. La personne entre alors en relation sans se soucier de l’autre. Son principal objectif est de satisfaire ses propres besoins, et de répondre à ses propres intérêts.

Pour entretenir une estime de soi, il nous faut une part d’égoïsme. L’estime de soi permet de préserver l’équilibre au cœur de cette humanité, de prendre en compte notre singularité tout en percevant la richesse différente de l’autre. L’estime de soi permet dans ce contexte de faire germer l’altruisme. Être capable de prendre en compte ses besoins, c’est se développer et se transformer.

La part de soi qui ouvre la voie à l’autre.

Une pièce musicale de Lewis Capaldi – Someone You Loved

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