L’enfermement

La victime alimente le bourreau.

Il est difficile de se défaire de cette fâcheuse tendance à nous sentir des victimes dans la vie.

Pour certains, ils se sentent victimes d’autres personnes. Pour d’autres, elles se sentent victimes de persécution. Il y en a qui se sentent victimes d’un système qui les contraint. Et c’est sans compter ceux qui se sentent victimes de malchance.

Lorsque nous prenons le temps d’observer, quel que soit le visage du coupable, l’expérience vécue est similaire. La victime se sent impuissante, dépassée par les événements, et souvent profondément blessée et impuissante, générant un profond sentiment de frustration, menant à des moments de colère et à un état d’esprit de jalousie.

La personne qui se sent victime s’enfonce dans un état où le rapport avec les autres ou son environnement est vicié. Dans cet état, elle ne peut pas réaliser leur plein potentiel, elle a de la difficulté à réaliser les simples activités de la vie ordinaire, car tout son temps est accaparé par ses émotions. Et bien sûr, cet état de victime l’empêche de vivre une paix et un épanouissement intérieurs.

Le maintien de l’état de victime génère des rapports avec les autres qui sont malsains, prêtant des intentions là où il n’y en a pas, doutant de tout même de soi. Ce que la personne victime dégage suscite des réactions chez les autres, confortant souvent l’impression d’être sous l’emprise de bourreau.

Cet état, maintenu par les fictions de l’esprit, fait en sorte que la vie en général devient insatisfaisante à mesure que notre victimisation pousse à se replier sur la souffrance ressentie.

La victime se retrouve exactement à l’opposé de la position de la personne aimante et remplie d’attention. Ce qu’il faut, c’est un changement de paradigme. L’amour bienveillant est un canalisateur permettant d’assurer le double accomplissement du bonheur d’autrui et du nôtre.

Notre rapport avec le monde, notre façon de le concevoir et d’interagir est en adéquation avec la réalité que nous vivons, puisque tout est foncièrement interdépendant.

Par l’entraînement de l’esprit, il est possible de donner plus d’importance dans nos pensées, nos paroles et nos actes, à l’altruisme. En plus d’être une approche plus bénéfique pour autrui, elle est aussi la meilleure façon d’accomplir notre propre bien.

Une chanson de Gilles Vigneault – Vivre debout

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/83335/vivre-debout

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