Notre vie ne devrait pas se diviser entre les périodes où l’on est heureux, et celles où l’on est malheureux. Bien sûr, les moments d’extase et les moments de malheur sont marquants, toutefois, les périodes où tout semble simplement ordinaire sont les réels fils conducteurs de notre vie.

Boire un café sur une terrasse en laissant la vie s’agiter ne nous procure pas toujours une satisfaction particulièrement intense, mais c’est à ce moment-là que nous pouvons vivre avec le plus d’acuité et d’attention pour saisir les petites perles cachées sous le voile des habitudes.

Ces petits présents de libertés nous ouvrent le regard, sur non pas ce que le monde extérieur peut susciter en nous, mais sur notre capacité à saisir en soi le monde, comme si nous prenions brusquement conscience du fil ténu qui relie notre propre nature avant les événements.

Ces instants d’interrelation nous enseignent la simplicité de vivre et être au jour le jour, et donc à gouter ce que l’instant peut apporter. C’est la source de nos inspirations qui nous permettent de nous expirer dans les grands moments intenses.

Un des effets importants de l’entraînement de l’esprit est de cesser la fuite pour atteindre quelque chose et d’apprendre à apprécier la destination où nous sommes. Les moments heureux ou malheureux apparaissent alors comme de simples effets de vivre. Il y a tant à découvrir.

La rencontre de l’autre tout comme la rencontre de soi deviennent alors de nouveaux instants qui nous font vivre le ravissement et la gratitude.

Une chanson de DAVID GILMOUR – JE CROIS ENTENDRE ENCORE

Les paroles sur https://genius.com/David-gilmour-je-crois-entendre-encore-lyrics

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