Présence intégrale

Confortablement assis, seul, ou à plusieurs, dans un lieu tranquille pour commencer.

Il est important de se centrer, d’être « posé » en soi, le plus profondément possible, dans un état de calme intérieur.

Et c’est d’ailleurs un préalable à toute pratique de présence. Être là, ici et maintenant.

On pratique la présence grâce à la présence.

Observer la présence ou l’absence de pensées. S’il y a des pensées, quels sont leur rythme, leur taille et leur intensité ? Voir cela et laisser faire.

Observer la présence ou l’absence de sentiments. S’il y a des sentiments, quelles sont leur densité, leur profondeur et leur intensité ? Voir cela et laisser faire.

Observer la présence ou l’absence d’émotions. S’il y a des émotions, quelles sont leur texture, leur taille et leur intensité ? Voir cela et laisser faire.

Observer la présence ou l’absence d’énergies. S’il y a des énergies, quels sont leur vibration, leur mouvement et leur intensité ? Voir cela et laisser faire.

Observer la présence ou l’absence de sensations. S’il y a des sensations, quelles sont leur localisation, leur fréquence et leur intensité ? Voir cela et laisser faire.

Observer les interactions entre la pensée, les sentiments, les émotions, les énergies et les sensations. Observer comment elles interagissent entre elles. Voir cela et laisser être.

S’il n’y a rien, voir cela et laisser faire.

Ensuite, on peut pratiquer la présence à soi dans des situations passives ou actives diverses (en marchant, en écrivant, en lisant, en se lavant, en mangeant, en parlant, en écoutant, en nageant, en courant, sur un banc, dans la voiture, dans le métro, etc.).

La présence vous accueille tel(le) que vous êtes, au moment où vous l’êtes, et ne vous demande pas de changer ou de rester le (la) même.

Sébastien Fargue dans La Présence intégrale

Une pièce musicale de Andreas Vollenweider Come to the Quiet Place (feat. Isabel Gehweiler, Walter Keiser)

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