Je me souviens de ces jours à l’école où mon besoin d’apprendre n’était pas suffisamment alimenté. J’avais l’impression de perdre mon temps. Non pas que je n’aimais pas l’école, mais je voulais avant tout apprendre, découvrir.

Alors, je regardais autour de moi. Je pouvais fixer la fenêtre rectangulaire au-dessus de la porte et regarder l’horloge, en tentant d’identifier ce qu’ils avaient en commun, ce qui marquait leurs différences et les liens qui faisaient en sorte qu’ils étaient là ensemble. Puis, je reprenais l’exercice avec deux autres objets un autre jour lorsque je recommençai à décrocher. Bizarrement, cela m’a aidé à mieux intégrer la matière que l’on nous apprenait. Lorsque l’on découvre des liens, les connaissances prennent du sens.

Aujourd’hui, l’exercice est devenu un mode de vie. Dans ma vie quotidienne, je prends régulièrement conscience des interdépendances. J’aime les repérer, j’aime sentir qu’il n’y a pas seulement un moi qui observe, j’aime me réjouir des liens qui nous tissent et de me sentir pleinement humain.

Dans ce monde moderne qui se développe en complexité et où les dépendances sous toutes les formes émergent de cette volonté de vivre pleinement une liberté individuelle, créant des déséquilibres et des sentiments de peurs et de fragilité, nous avons plus que jamais intérêt à y trouver du sens. Toute forme de dépendance finit par nous enfermer dans un lien trop étroit pour s’épanouir.

La voie de l’interdépendance nous amène vers des ailleurs plus vastes, plus joyeux. Elle développe notre conscience, notre attention et notre présence.

Il est plus facile lorsque nous nous sentons heureux et interreliés de s’investir dans des actions d’entraide, de vouloir accomplir de grands projets au bénéfice de tous.

Une chanson de Florent Vollant – Tout est lié

Les paroles sur https://greatsong.net/paroles-tout-est-lie-florent-vollant

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