Je constate tous les jours, en côtoyant des gens dans mon travail, qu’ils sont nombreux à faire de grands efforts pour que le monde devienne plus vivable.

Nous devons le reconnaître, nous nous sentons souvent impuissants au regard de tout ce qu’il y a à faire et qui persiste à poser de petits gestes, à faire des initiatives louables, à user d’inventivité pour changer les choses, des structures, des programmes, et même des lois. Et malgré cette impuissance, nous usons de la force et de l’énergie des petits pas.

Certains pensent qu’il faut se battre, qu’il faut s’opposer et tout foutre en l’air. Ils s’indignent de ceux qui essaient de tout faire pour réaliser le changement sans ajouter de la souffrance.

Je sais qu’il est possible d’ajouter de l’équité, d’ajouter de la justice et de la conscience au regard des besoins de notre humanité. J’ai appris avec le temps qu’il soit nettement plus facile de critiquer, de lancer des pierres et de bousculer les autres et que cela demande beaucoup d’énergie et de résilience pour œuvrer au quotidien, par de petits gestes, à modifier l’état du monde.

Cela demande de la patience, de la résilience, de la tolérance, c’est-à-dire cette capacité de donner de la place à l’autre et malgré la différence de points de vue, accepter de cheminer ensemble pour trouver notre point de ralliement.

  Tous les petits gestes restent inutiles à celui qui refuse d’aimer l’autre tel qu’il est. Tous les petits gestes restent inutiles à celui qui refuse la patience que requiert l’émergence d’une conscience collective.

Toute confrontation amène chez le vainqueur une désertification de son cœur. Comprendre cela, c’est comprendre la source du défi climatique qui nous touche.

Une chanson de Francis Cabrel – Il Faudra Leur Dire

Les paroles sur la vidéo

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