L’évolution technologique et la modernité sont en train de changer notre rapport avec le monde. Paradoxalement, les pratiques religieuses nous apparaissent de plus en plus comme archaïques et d’un autre côté la quête de sens, l’appétence à ce qui nous dépasse et nous englobe n’a jamais été aussi intense, ni aussi présente dans nos médias.

Carl Gustav Jung nous rappelle dans Métamorphoses de l’âme et ses symboles que « De même que nos corps conservent les restes étiolés d’anciennes fonctions, de même, notre esprit porte toujours en lui des tendances instinctives archaïques au moins dans ses rêves et ses fantaisies ».

Nous vivons par le corps le passage du temps, autant pour ce qui est de notre vieillissement que pour l’intégration des différentes avancées que nous vivons au quotidien.

Être à l’écoute de son corps, c’est avant tout apprendre à décoder sa vie, à détecter nos anxiétés et nos angoisses pour apprendre à composer avec.

Écouter son corps pour détecter le rythme de la respiration, pour comprendre notre posture, pour revenir dans l’instant présent. Combien de fois sommes-nous désinhibés de notre soi ? Lorsque nous devenons étrangers à notre propre corps, nous devenons petit à petit étrangers au monde.

Reprendre contact avec le corps est une première étape pour par la suite décoder les émotions que nous vivons, et par la suite prendre conscience du flux de pensées qui en découle. C’est à travers notre enveloppe corporelle que passent les joies comme les souffrances, les remises en question comme les émerveillements. Les bienfaits du mouvement comme l’étreinte ou la danse sont immenses.

Prendre conscience de son propre corps, le maîtriser, c’est se réapproprier le pouvoir d’agir selon notre volonté et c’est tout simplement se permettre de cultiver notre bien-être.

Une pièce musicale de Grand Corps Malade – J’ai pas les mots 

Les paroles sur la vidéo

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