
Ce qui est important, ce n’est pas ce à quoi nous sommes soumis.
Aucune pensée, aucune émotion, aucun état d’âme, aucune manifestation, aucun événement, aucun rêve ou aucun songe ne nous appartient réellement.
Ce qui devrait nous interpeler, c’est ce qui en nous est attentif à toutes nos perceptions, à nos expériences et à notre connaissance directe par celle-ci.
Ce qui est important, c’est cette présence attentive elle-même, le percevant. Nous ne sommes jamais uniquement ce que nous percevons, ce que nous pensons ou ce que nous faisons.
Le percevant ne garde pas seulement le regard sur ce qui est perçu. Pourtant, nous vivons dans un monde où l’essentiel est d’échanger sur ce qui est perçu.
Par la conscience, nous pouvons discerner ce qui apparaît et disparaît.
Ce qui demeure est la source qui nous anime.
Par l’amour, on apprend à sortir de soi, à découvrir la liberté d’être par-delà ce que l’on pense, ce que l’on ressent, ce que l’on perçoit ou ce que l’on attend de l’autre. L’amour c’est être relié ensemble en soi par soi.
Une pièce musicale de Bach/Marcello interprétée par Glenn Gould – Adagio from Concerto in D minor, BWV 974
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