Nous regardons le monde à partir de notre perspective. Au cours de notre enfance, il allait de soi que ce monde tournait autour de nous. Nous concevions le monde avec nous au centre.
Puis, la vie nous a appris que nous ne sommes pas le centre de l’univers. Nous avons vécu des tensions avec les autres, nous avons appris à trouver une place qui nous correspondait.
Cette attente que l’on soit le centre du monde a laissé des traces profondes et nous avons souvent une réminiscence. Encore aujourd’hui, lorsque nous nous comparons aux autres, des envies de vivre des choses semblables se manifestent. Par exemple, un ami a une relation vraiment enrichissante avec les autres et nous mesurons la différence pour nous.
Ainsi, il arrive que l’on reproche à notre cercle d’amis de ne pas être comme il le faudrait. On se prend pour le centre du monde et nous ne nous rendons pas compte que c’est nous qui avons choisi les amis que nous avons et que de demander de les changer est contre nature.
Avoir la capacité de faire des choix, de les accepter, de tisser notre vie en fonction de nos attentes, et de nos valeurs ne devrait pas se traduire par une prise de contrôle du monde qui nous entoure.
Il en faut du travail sur soi pour développer sa singularité, accepter les autres tels qu’ils sont et se décentrer au cœur du présent de la vie.
Une pièce musicale de Se Fondre Dans l’Univers
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