
Nous aimons les moments d’accalmie où nous avons l’impression de naviguer sur un beau grand lac sans vagues. Mais, tôt ou tard, la vie nous envoie des vagues et nous devons apprendre à composer avec ces nouveaux mouvements que les courants amènent. Ceux-ci prennent la forme d’une déception, d’une difficulté, d’un projet interrompu, d’un accident, d’un deuil ou d’une maladie.
Il nous faut alors composer avec l’intolérance à l’incertitude, c’est-à-dire cette difficulté à accepter le risque qu’un événement négatif survienne dans nos vies.
Un grand nombre de personnes vivent un certain inconfort face à l’incertitude de la vie. Cependant, ils arrivent généralement à bien supporter cette part d’inconnu dans leur quotidien. Ils seront capables d’entreprendre des projets, de prendre de nouveaux itinéraires et d’aller à la rencontre d’inconnus.
Toutefois, chez d’autres personnes, l’incertitude devient quelque chose d’intolérable au point où ils vont tenter de tout faire pour tenter de contrôler leur vie. Ils auront une anxiété élevée, ils vont éprouver un nœud dans l’estomac, des palpitations, des problèmes d’appétit, des troubles de sommeil, par exemple. Parfois, ce n’est pas le corps qui réagit, mais l’esprit. Alors, ils ont des pensées négatives qui peuvent se mettre à tourner en boucle et à générer de l’inquiétude excessive. Ils vont avoir de la difficulté à calmer leur esprit. Heureusement, cette intolérance ne s’exprime pas dans tous les domaines de leur vie.
Elles peuvent aussi devenir toxiques pour les autres. En effet, l’intolérance à l’incertitude a aussi la fâcheuse tendance à devenir contagieuse pour les proches.
On pourrait être tenté de vouloir augmenter les certitudes de la vie. Mais, les personnes qui ont tenté de chiffrer le risque, de le documenter arrivent à la conclusion qu’un niveau de risque sera toujours présent et qu’il nous faut apprendre à tolérer l’inconfort de l’incertitude, c’est-à-dire à développer une saine résilience.
Pour s’en sortir, certaines personnes ont tendance à fuir ou ignorer ces signes que l’esprit et le corps envoient. Elles vont tenter de se distraire, par exemple, de se lancer dans de grandes activités, grand ménage, entraînement physique à outrance, ou écouter d’un trait une série télévisée. Toutefois, les symptômes physiques et les pensées négatives reviennent toujours, et elles finissent par épuiser ces personnes.
D’autres personnes vont prendre la stratégie visant à reprendre le contrôle de leur vie et ainsi mieux se protéger de l’incertitude. Elles vont apprendre à identifier les émotions et les pensées en boucles, qui rongent et paralysent. Puis, elles développent un point d’ancrage afin de se calmer. Au début, cela peut être de se centrer sur la respiration (c’est l’une des rares certitudes accessibles, car tant que l’on respire, nous vivons). Puis, lentement, nous élargissons les points d’ancrage dans notre vie, par des techniques d’entraînement de l’esprit (méditation, yoga, etc.), par la lecture, par les promenades. Par la suite, elles peuvent se connecter au sentiment d’interdépendance avec la nature, à ce qui est plus grand qu’eux, etc. Ce faisant, elles apprennent à apprivoiser l’incertitude et graduellement se désensibiliser.
Une chanson de Daniel Bélanger interprétée par Sally Folk – sortez-moi de moi
Les paroles sur https://www.musixmatch.com/fr/paroles/Daniel-B%C3%A9langer/Sortez-moi-de-moi
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Merci pour l’attention. Bonne journée
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bonjour je vous souhaite une excellente journée
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