Lorsque nous donnons trop d’emprise aux nouvelles, nous entrons dans une sorte de masse émotionnelle en conflit, tant sur le plan individuel qu’au plan planétaire.
L’information véhiculée en permanence par les médias traditionnels, les médias sociaux et les sites Internet crée, propage et alimente un état d’anxiété. Nous en sommes rendus à réagir personnellement à la nouvelle d’une éventuelle intempérie, d’une probable fluctuation économique, d’une crainte d’une nouvelle maladie. Lorsque nous parlons avec les gens autour de nous, nous constatons que certains sont si réceptifs aux anticipations collectives qu’ils se sentent déprimés. Nous constatons qu’ils absorbent des facettes de cette anxiété médiatique et que leur propre vie émotionnelle prend de moins en moins d’importance. Et le tout vient confirmer cet état de fait et le consolider quand les sondages confirment la chute du bien-être des ménages.
Je ne veux pas prôner l’aveuglement collectif, mais il nous faut retrouver un certain équilibre. Nous avons la capacité individuelle et le devoir de résister à cette anxiété médiatique et réapprendre à privilégier ce que nous désirons réaliser dans nos vies, à notre mesure, pour soi et nos proches. Nous pouvons prendre une distance des médias par un retour sur soi et sur l’instant présent.
Et même si les experts en pessimisme vous expliquent avec une foule d’arguments que le monde court à sa perte, rappelez-vous simplement que si vous vous perdez tout le reste n’aura plus d’importante. Tout est une question d’équilibre.
Une chanson de Daniel Bélanger – Télévision
Les paroles sur https://www.musixmatch.com/fr/paroles/Daniel-B%C3%A9langer/T%C3%A9l%C3%A9vision
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