Ce qu’il reste de nous

Si une personne demandait de nous présenter lorsque nous arrivons dans un nouveau pays, nous commencerions probablement par notre prénom et notre nom, notre pays d’origine, ce que nous faisons, et nous ferions sûrement une référence à nos appartenances, notre quartier, notre communauté, et peut-être même notre langue d’adoption. Notre identité dépend d’un ensemble d’éléments qui, nous devons le reconnaître, sont acquis et éphémères dès notre naissance sans que nous ayons eu à faire un choix en ce début de parcours terrestre.

Et le plus surprenant, c’est que la personne qui semble le mieux nous connaître va parler de ce que nous aimons, de ce qui nous fait réagir, de nos rêves ou de nos réalisations. Et cette représentation, bien que différente, car elle repose sur une connaissance de la vie que nous avons est tout aussi éphémère dans notre parcours terrestre.

Au seuil de notre mort, si nous cultivons des remords, ce sera probablement en lien avec ce que nous n’avons pas osé faire, et non en lien avec ce que nous avons réalisé. La peur de la mort s’enracine dans ce que nous voulons faire et dans la perte de notre identité personnelle qui nous fut confiée. Apprendre par l’entraînement de l’esprit à se défaire des liens qui sont fragiles et transitoires nous rapproche de ce que nous sommes.

La personne qui développe le mode être et qui réussit à transcender son identité personnelle pour se relier à un grand esprit ne meurt pas vraiment, il effectue un passage.

Une chanson de Claude Dubois – Les peits cailloux

Les paroles sur https://www.musixmatch.com/fr/paroles/Claude-Dubois/Les-petits-cailloux

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