Se retirer dans un endroit seul nous apprend à mieux composer avec le sentiment de manquer de quelque chose. Dès que nous avons passé l’envie de bouger, de faire quelque chose, de nous occuper surgit un sentiment d’être.

Nous pouvons alors constater ces différents mouvements de l’esprit qui nous suggère que nous avons un manque de quelque chose, souvent c’est une présence, parfois c’est de la beauté, parfois c’est la santé, souvent l’amour, l’argent, la reconnaissance ou les plaisirs.

Lorsque l’esprit se calme, on accepte que nous soyons imparfaits, seuls et pleinement en soi. Tant que nous laisserons libre cours à cette idée folle que nous n’avons pas besoin d’être seuls, ou qu’il nous faut en tout temps une présence, un objet, une nouvelle expérience dans notre vie, nous entretiendrons dans le fait un sentiment de perte, de perte de beaucoup de choses, mais ultimement, de perte de soi dans notre existence.

À l’inverse, quand nous nous défaisons de cette idée folle, ce qui apparaît dans notre vie est ce qu’il nous faut.

Au lieu de vivre l’agacement d’un manque, nous redécouvrons l’abondance qui est à la portée de notre main.

Une chanson de Harmonium interprétée par Catherine Durand

Les paroles sur https://www.musixmatch.com/fr/paroles/Harmonium/Pour-un-instant

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