La représentation que nous avons du monde nous est singulière, car personne ne peut occuper la même place que nous en même temps que nous y sommes.

Cette position unique nous confère une conscience individuelle de ce qui nous entoure. Elle nous amène à développer une vision acquisitive faisant de nous le centre de ce qui est. Bien sûr, celle-ci va disparaître lors de notre décès ou lorsque nous nous en départirons.

La vision acquisitive n’est pas l’unique perspective que nous pouvons adopter. Il est possible de ne pas tenter de s’approprier ce qui devrait constituer la vie. Il est possible de développer une vision qui se fond à ce qui est, capable de voir ce qui est devant soi et de prendre en compte ce qui n’a pas été vu, capable de penser ce qui est perçu tout comme ce qui n’a pas été perçu ou discriminé.

Ce que les peuples vivant en harmonie avec la nature ont défini par « être un avec » intègre ce qui nous dépasse et transcende les limites de l’expérience physique. Les cérémonies, les danses, les mantras et les rituels n’ont pas d’importance en soi, ils sont des actes répétitifs visant à nous aider à franchir la forme des mots et des pensées pour retrouver une énergie au cœur de notre interdépendance.

Une chanson de The Beatles – Two Of Us 

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/268694-the-beatles-two-of-us.html

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