Parfois, nous faisons en sorte de pouvoir prendre ce qui nous intéresse et comme on lance un filet sur l’eau, on ramène à soi ce qui va nous nourrir.

Parfois, nous faisons plus que prendre sa juste part, nous accumulons, on prend pour emporter avec soi, comme un gros sac que l’on jette sur le dos. On tente ainsi de se prémunir contre les jours moins bons.

Il n’y a pas un choix qui est meilleur que l’autre, tout est une question d’équilibre entre le maintien de la capacité d’éveil pour être capable de faire des prises les plus fraiches possibles et l’accumulation que l’on porte et nous ralentit et met en péril notre agilité quotidienne.

Ce rapport entre saisir et garder se retrouve dans toutes nos expériences humaines, on en arrive à constater que seule change la nature de ce qui est à saisir et à préserver.

Peu importe le domaine de notre vie que nous observons, l’équilibre entre saisir et garder est à préserver.

Une chanson de Francis Cabrel – La cabane du pêcheur

Les paroles sur https://genius.com/Francis-cabrel-la-cabane-du-pecheur-lyrics

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