De la liberté de l’homme

Valérie-Blass-Rope-dope-grope-nope-pope

C’est un constat qu’il ne faut pas se lasser de répéter, que l’homme est un être contradictoire et en conflit avec lui-même. L’homme recherche la liberté, il y aspire sans cesse et de toutes ses forces, et il arrive cependant que non seulement il tombe facilement en esclavage, mais qu’il aime l’esclavage.

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Le caractère, c’est la maîtrise de soi, il résulte de la victoire sur l’asservissement à soi-même, victoire sans laquelle il est impossible de se libérer de l’esclavage dans lequel nous tient le monde ambiant. Le caractère se manifeste avant tout dans l’attitude à l’égard du milieu environnant.

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Un tempérament est un don de la nature, le caractère est une conquête, et il suppose la liberté.

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La personne est inséparable de l’amour. La personne est un être qui aime et qui hait, un être d’Eros et d’anti-Eros, un être agonistique. Il n’y a pas de personne sans passion, comme il n’y a pas de génie sans passion. L’amour est le chemin qui conduit à la réalisation de la personne.

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L’existence de la personne a pour condition la liberté. C’est la personne qui fait la dignité de l’homme.

Nicolas Berdiaeff dans De l’esclavage et de la liberté de l’homme

Une pièce musicale de Daniel Seff  interprétée avec Isabelle Boulay – Planchers fragiles

Les paroles sont sur :https://www.paroles.net/isabelle-boulay/paroles-planchers-fragiles