Il faut se méfier de l’indifférence et de la fermeture à l’autre. C’est un virus très puissant qui nous éloigne de tout sentiment amoureux, de toute capacité de gratitude envers l’autre.

Une fois infecté, tout se transforme lentement autour de soi. Le virus entre dans la programmation de votre vie et alors une lente destruction débute sournoisement. Au début, nous sommes dans la fermeture, alors nous ne voyons pas que lentement certains textes de notre vie que l’on aimait nous indiffèrent. Puis, on passe à un autre niveau, ce sont les photos de certaines personnes qui perdent leur qualité, avant de tout simplement disparaître.

Puis, le virus implacablement s’attache à des petits fichiers presque oubliés avant de s’attaquer au plus gros. Tout passe de l’indifférence à la fermeture de tout, les traces disparaissent et rien ne semble détectable.

Nous nous imaginons que c’est la faute de l’autre, puis de la vie, avant de prendre conscience, si nous sommes suffisamment conscients, que c’est nous qui n’avons pas su nous protéger, nous préserver.

Il n’est pas facile de faire obstacle au virus de l’indifférence et de la fermeture. Il faut de la patience et de l’amour. Ce n’est pas en changeant de corps, comme l’on change parfois d’ordinateur, qui mettra fin à ce virus. Il faut s’attaquer à notre programmation, notre façon de voir, de concevoir et d’aborder la vie.

Le ressentiment est dans les faits, un processus qui nous pousse hors de soi.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman – Pas l’indifférence

Les paroles sur https://jjgoldman.net/jean-jacques-goldman/chansons/pas-lindifference/

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