Serge Bouchard parle de Richard Kistabish, un Anicinabe de la Première nation Abitibiwinni. Il a grandi en forêt, sur les berges de la rivière Harricana, où il a été élevé dans sa langue, en apprenant à pratiquer la culture de ses ancêtres, jusqu’à l’âge de six ans. Il a alors été envoyé au pensionnat indien de St-Marc-de-Figuery, près d’Amos, où il a vécu jusqu’à l’âge de 16 ans. Richard est né Ejinagosi, un nom qui le prédestinait à avoir de l’impact, puisqu’il signifie « celui qui raconte ». Il ne pouvait donc se taire devant le génocide culturel des Premiers Peuples du Canada.
En circuit fermé : La leçon de Kistabish (C’est fou…)
