À nous écouter parler de la réalité, on pourrait croire qu’il s’agit d’un concept insaisissable. On parle parfois de la réalité pour désigner ce qui est. On en parle aussi pour désigner le jeu de l’illusion, ce que nous voyons n’est qu’un amas de particules que notre esprit construit en image. On parle aussi d’un monde invisible qui serait actif et déterminant dans notre vie. La réalité est souvent confondue avec pragmatisme.

En inversant la perspective, nous pouvons imaginer que ce qui est variable c’est l’observateur. Avec la perspective qu’il occupe, l’histoire qu’il a vécue, le contexte dans lequel il vit, la culture dans laquelle il baigne, le savoir qu’il a acquis et la conscience qu’il a, il est tout à fait possible que sa représentation du monde soit avant tout déterminée par l’ouverture singulière qu’il a. Elle évoluera en fonction de l’audace, de l’innocence et de l’aventure qu’il vivra.

Avec cette perspective, des personnes peuvent observer le même événement et émettre des propos divergents, passant par différentes postures allant du complotiste à l’hédoniste bienheureux.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman – Fermer les yeux

Les paroles sur https://jjgoldman.net/jean-jacques-goldman/chansons/fermer-les-yeux/

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