Je m’immisce dans la liberté.

La liberté de bien être.

L’air, le vent et la lumière paisiblement se dégagent.

L’aurore s’installe sans rendez-vous,

les animaux déposent des gestes de vie.

Ici, les yeux, le nez, la bouche, la peau et les oreilles

sont les seules interfaces à utiliser.

Pas de bruit, des milliers de sons.

Au pied de la montagne,

il est possible de laisser germer

les plus beaux souvenirs,

pour qui sait occuper un espace

sans cueillir ce qui est en train de devenir.

 Il faut beaucoup de silence

pour dénuder une personne de ses tracas,

il faut peu de sons pour sentir une présence.

Le dernier son s’est évaporé,

Assis et ensemble,

l’arbre et moi,

jusqu’à ce qu’encore,

l’arbre demeure.

Savourez ce qui reste après le silence.

Une chanson de Leonard Cohen – Happens to the Heart

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/1367193-leonard-cohen-what-happens-to-heart.html

Par Daniel Jean dans Voies (x) de passage

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