
Lorsque le soir s’étend sur la Terre et que les étoiles attirent le regard vers le ciel, est-il possible de saisir l’éclat de lune au fond d’un verre d’eau ?
Lorsque le soleil envoie ses rayons se frayer un chemin entre les rideaux de la fenêtre, est-il possible de les retenir en refermant les draps sur eux ?
Lorsque le jour a cessé de hurler la froideur blanche de l’hiver, est-il possible de s’accrocher aux derniers flocons de neige restant afin de ne pas faire disparaître tout ce qui a été figé ?
La réponse à ces questions est évidemment non. Et pourtant, nous sommes nombreux à tenter de nous accrocher aux différentes formes de bonheur dans nos relations humaines. On ne peut que posséder ce que l’on sait garder au fond de soi, rien d’autre.
Ce que nous tentons de posséder ne fait que céder instantanément la place à rien.
Celle ou celui qui a appris à contempler sans prendre, à partager sans posséder, à capter l’immensité et la beauté inimaginable de ce monde en ne retenant que l’inspiration de quelques instants n’a plus besoin de se souvenir, il est.
C’est comme si la présence suffisait, comme si une note avait su se compléter dans la mélodie.
Une chanson de Patrick Watson – Melody Noir
Les paroles sur https://greatsong.net/traduction-melody-noir-patrick-watson
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