Le savoir est aujourd’hui couramment utilisé pour désigner une compréhension par notre intellect. Cette conception de ce mot fait en sorte que nous pouvons connaître un sujet sans savoir réellement toute sa portée pour nous.

Par exemple, nous pouvons connaître un sujet pour l’avoir entendu dire par un collègue de travail, ou encore pour l’avoir lu sur un site Web ou entendu à la télévision, permettant d’avoir de l’information sur celui-ci sans pour autant avoir développé un réel savoir.

Savoir implique une intégration de l’information par l’expérience personnelle, un passage à l’acte qui nous permet d’être, par nos sens et notre esprit, en relation directe avec le sujet.

C’est une expérience très différente de la notion de connaître, dans sa captation uniquement intellectuelle, car cela ne nous interpelle pas en profondeur. J’ai la conviction que les milliers de personnes qui ont appris beaucoup de connaissances et d’informations dans les écoles et les universités doivent activer celles-ci par la pratique pour développer un savoir, un savoir-faire et un savoir-être qui leur permettront de pleinement se réaliser.

Toutes les connaissances et les informations qui ne passent pas par le tamis de la pratique et l’expérience demeurent sous une certaine forme mé-connaissance.

Le savoir permet une intégration et facilite le processus de changement. Changer, même un peu, c’est chaque fois une évolution de soi et une petite transformation de notre représentation du monde. La voie de la sagesse apparait à ceux qui ont su avancer et se laisser guider par leurs savoirs.

Une chanson de Leonard Cohen – Everybody Knows

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/259727-leonard-cohen-everybody-knows.html

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