Changer

La volonté de changer est présente chez beaucoup de personnes. Toutefois, pour faire le passage vers la nouvelle condition, cela demande plus que du courage.

Il y a un véritable changement lorsque nous délaissons nos repères, lorsque nous abordons ce qui nous est inconnu, dépassant toutes les formes d’anticipation. Cela peut être au début perturbant.

C’est sans doute pour cela que nous préférons changer le monde, et nous investir sur des projets collectifs qui ne dépendent pas uniquement de nous. Tant que nous sommes dans le discours et les intentions, tout est possible et peu de choses changent dans notre vie.

Nous rêvons d’un monde plus sain et nous demandons de changer les habitudes de consommation. C’est lorsque la transformation commence à s’opérer, par exemple, qu’il n’est plus possible d’avoir des sacs en plastique, des ustensiles en plastique, des emballages en plastique, que les convictions sont confrontées aux efforts à fournir.

Lorsque nous devons changer à petites doses, par des petits gestes, bien que l’effort supplémentaire à offrir soit présent, la transformation se fait sans un point de bascule. On est dans une zone d’autosatisfaction qui implique un mouvement sans trop de pertes d’acquis.

Le point de bascule de la transformation, c’est lorsque nos repères nous échappent. Il entraîne un véritable changement personnel, plus radical et exigeant, qui dépasse tout concept, tout espoir que nous aurions espéré. Alors s’opère un changement fondamental de notre représentation du monde, puis de notre conscience.

La volonté de changement tient du désir et de l’intention. La transformation qui nous fait changer réellement, demande du lâcher-prise, de l’adaptation et de la confiance en son intuition.

C’est aussi vrai pour un changement de milieu de vie, de travail ou de partenaire, ou les changements climatiques.

Encore plus, au cours des prochaines années, nous sommes appelés à changer pour faire face à notre monde en mutation et il est bon de se rappeler que toute forme de résistance entraîne de la souffrance.

Une pièce musicale de Tony Anderson – Butterflies (Piano Sonata)

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